Valérie Joubert
Hypnothérapeute
Psycho-analyste clinicienne
PEURS ET PHOBIES
L'opposé de l'amour contrairement à ce que beaucoup de gens croient, n'est pas la haine mais la peur. Souvent nous venons en thérapie car quelque chose ne va plus. La blessure dont nous souffrons est la séparation avec notre propre être. L'enfant que nous avons été a le cœur ouvert, il est spontané et innocent. Mais les conditionnements reçus, les croyances que l'on nous a inculqué nous ont coupé progressivement du centre de notre être.
Si par exemple, notre besoin d'amour était sans cesse frustré, et que sentir ce besoin devenait douloureux, alors nous apprenions à nous contracter et à nous en couper afin de ne plus sentir la douleur. C'était notre manière de nous préserver. De cette façon, nous avons commencé à amputer notre besoin d'amour, notre volonté, notre désir, notre colère ou notre sexualité. Et nous avons porté des jugements négatifs sur nous mêmes, sur ses parties de nous qui nous faisaient tant souffrir. Quelque part nous sommes devenus handicapés, incapables de fonctionner dans ces endroits douloureux, incapables de dire l'amour, l'émotion, la joie...et nous avons mis à la place de la peur, avons développé des phobies ou plus encore.Pourtant l'heure de la plus grande épreuve, est celle de la plus grande chance.
Mais nous pouvons continuer longtemps à vivre dans un état de contraction et de conscience rétrécie.
La peur d'aimer peut révéler un vrai désir d'être aimé quand on ne l'a pas été. Toutes les peurs ont leur coloris propre. Une femme dont le père était souvent absent, inaccessible et froid, avait du mal à reconnaitre son besoin de contact. Elle avait vraiment peur dés qu'elle rencontrait quelqu'un : peur de l'attachement, peur d'éprouver, et peur que cela ne soit pas partagé...comment cela aurait pu être partagé puisque son propre père n'était pas resté pour sa propre fille...telle était sa croyance. Résultat, les hommes ne pouvant établir de véritable lien avec elle, finissaient par la quitter. Voilà comment une histoire crée la réalité, qui, à son tour, renforce l'histoire.
Une initiation en hypnose à goûter autre chose que son sentiment de peur peut réellement être très apaisant. C'est le chemin qui permet de passer du mental à l'espace du cœur.
L'inconscient, cette intelligence et cette sagesse plus grandes à l'intérieur de nous, ressent la douleur d'être pris dans un tissu de croyances, et de scénarios qui nous coupe de notre potentiel.
C'est l'inconscient pendant la séance qui prend ce dont nous avons profondément besoin.
Mais c'est à nous que revient la possibilité d'une transformation si nous réalisons enfin les possibilités immenses que constitue notre patrimoine. Si nous accueillons notre plus grande peur, quelle qu'elle soit (il n'y a pas de niveau rappelez vous, il n'y a pas de jugement), nous nous ouvrons aussi à notre haut potentiel, à tout ce qui existe en nous et que nous taisons, souvent par crainte, par pudeur. Lorsque nous apprenons à être présents, de manière inconditionnelle, à ce que nous vivons, lorsque nous apprenons en séance à vivre notre peur, à l'écouter nous parler (oui elle a des choses à nous dire), alors nous allons dans le sens d'une guérison, d'une reconnexion à nous mêmes. Ce précieux cadeau qui brille à l'intérieur de nous...
Valérie Joubert
Hypnothérapeute
Psycho-analyste clinicienne
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